La Nymphe et le Roi
Elle ancre ses peines et éveille son cœur
Sur ce banc une fée l’être aimé souverain
Il redoute sa peur qui rougit en son sein
Pour si peu de ses mots pour l’aimer de bonheur
L’empreinte de l’aura dans le frêle matin
Chemine ici et là aux vacances de l’heure
Pour la Belle et le sien la tour garde l’enfin
Elle ancre ses peines et éveille son cœur
La quête des amants à la source demeure
Nuée ce silence au soupir du lutin
La voûte se charme sous d’étoiles lueurs
Sur ce banc une fée l’être aimé souverain
Se meuble la chambre de magie de douceur
En sa couche de paille un anneau pour demain
S’inscrit à la marge telle chair du pécheur
Il redoute sa peur qui rougit en son sein
Les chevaux lipizans se regroupent au lointain
Chevaucher sur le champ pour conquérir sa fleur
Déclamer par hautbois un poème sans fin
Pour si peu de ses mots pour l’aimer de bonheur
La Nymphe romance de sa plume les quatrains
Le Roi apprivoise la belle avec ardeur
Il succombe pour ses vers et en fait son refrain
L’emmener sous son toit pour en faire chaleur
Elle ancre ses peines et éveille son cœur
Sur ce banc une fée l’être aimé souverain
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