A genoux derrière,
je vis et je vois
au travers de la peau.
Je suis l’onde
évoluée en plaisir
naissant du flanc
où se redressent
des côtes accores
à cambrer
au socle divin des reins,
à la douceur tiède
de paumes caressantes
aux creux d’interstices arrondis.
Dans l’ombre du toucher
au lacet des visages
se scelle le baiser,
je respire d’un souffle
la bouche en pèlerinage
d’un matin
au lèvres écarlates.
Il suffit du frisson
et frémit l’univers
comme enlacé de ces bras
d’un même corps
devenu l’infini
de nos langues emmêlées.
Mai 2005