Sur le chemin d’air
une porte de nuages.
A l’orée de la soif,
je m’approche enfin.
De ce cœur aux lèvres
de fleurs endormies,
l’amour à l’horizon
a déposé un pétale.
La rosée, crime nécessaire
fuite au travers du ciel
de mes doigts à cran
en manque de manque.
J’étouffe encore de tristesse
le temps figé se moque, à l’extérieur.
Mais Vénus reste une femme sublime
par la magie de tes cheveux noirs.