Au pied de la dune, bouches bées,
Le regard de mes filles absorbé,
Devant une impressionnante curiosité,
Que la nature offrait avec générosité.
Lentement comme le sablier,
Egrainant les marches de l’escalier,
Pour se laisser totalement subjuguer,
Et dans la palette de couleurs, fuguer.
Surplombant toute la forêt landaise,
Elles en éprouvaient presque un malaise,
Devant cette étendue d’un vert bouteille,
Qui les perdait sur l’horizon vermeil !
Leurs regards attirés vers le néant
Anéanties dans le bleu de l’océan
Elles ne trouvaient plus les mots
Retrouvaient leurs instincts primaux
Alors, elles ont dévalé la dune ensoleillée
J’entends encore leurs rires émerveillés
Si vivantes dans ce moment de complicité
Dévoilant un instant leur authenticité