Sentir son cœur qui enfle
Sous l’égide d’une véhémence
Débordante, aveuglante, dévorante.
Mettre un point à la ligne aprés
Tant d’alinéas dans une vie errante.
La brume ne m’empêche plus de te voir
Malgré l’espace qui nous sépare
Et les mois de silence s’amoncelant
Sous mes yeux.
Attendre cet autre en mirant les branches
Se plier sous le vent de ces souvenirs
Qui hantent.
Paysage brouillé par la mémoire
D’un sourire comme un caillou au fonds
De l’eau trouble, clapotante.