Chère brise je sais qu’éphémère est ta force
Crois-tu que tu pourrais voler jusqu’à son cœur
Et déposer sur lui même une simple amorce
D’un témoignage emplit d’amour et de douceur ?
Mon fragile zéphyr c’est sur tes frêles ailes
Que je pose un baiser si lourd de sentiments
Quand tu les déploieras si la charge est cruelle
Tu n’auras qu’à te laisser porter par mon chant
Aquilon du poète, aérien voyageur
Le songe prend sa source aux cœurs chauds des volcans
Peux-tu souffler ces vers à mon tendre rêveur
La fièvre étend sa course aux corps chauds des amants
Alizé tropical en gouttes voluptés
Distille à ses longs cils les larmes des étreintes
Et la sueur divine et les vapeurs salées
Emanant des chairs nues lorsque la passion suinte
Va mon bel ouragan défoncer les barrières
Crier sur tous les toits que l’amour est plus fort
Et que ni la distance et pas même l’enfer
Ne peuvent dérouter deux âmes en accord
Mes tendres mes fougeux à la précieuse graine
Ne vous dispersez pas à tous les cardinaux
Ce message profond un seul qui le comprenne
Chuchotez-lui alors que je l’aime au plus haut