Sous le souffle chaud de juillet, la semaine haletait ses jours.
En solitude, chacun traînait ses wagons quotidiens,
Ses boulets de petits riens.
Dans l’air épais, égrener le chapelet des heures asthmatiques jusqu’à votre retour.
Parfois par delà les toits de la ville , trouble et furtive, l’image de vos mains.
Mirage
A la tombée du jour, plus rien ne bouge.
Aux soirs empesés, chaleurs emprisonnées.
Attente chauffée au blanc du drap,
Vous revenez demain.
ristretto 05 juillet 2009