Dans sa prunelle, mon regard s’est noyé,
Un frémissement de paupière,
Un rai de lumière bleuté,
Etonnement charmé, soupçon de prière.
Mes lèvres, sur sa bouche en cœur,
Se sont posées sur un velours rosé.
Ondulations de plaisir en fleur,
Délice de rêve amusé.
Ma main fiévreuse, aux doigts impatients,
A tapoté la musique, à s’y méprendre,
D’un tango langoureux au glissé impertinent,
Sur un dos chaleureux, rondeurs tendres.
Moment de saveur irréelle,
Survol en apesanteur,
Le temps s’est arrêté en chandelle
Sur un palais de douceur.