Partout dans les bras barbelés, écorcheurs d’ensembles
nous ne sommes plus qu’une indifférence solitaire.
Les mots restent vides aux portes borgnes, toc...
Et l’écho n’appartient plus qu’aux cœurs muets.
La réponse ignorante cingle de son couperet.
Moi, je ne parle que la langue de la pluie originelle.
Celle d’un temps où l’on ne penserait plus
qu’à la découverte d’un jardin où nous nous suffirions.
Une nouvelle planète préserverait le bleu avant tout
de ses regards rouges à brûler ce qui est autre.
Dans ces mots, j’apercevrais l’ennemi désossé par le pire,
deux mondes opposés se réunissant dans la poussière.
Nous avons la même couleur au fond.
Le sang de l’amour perle de nos flancs.
Ne laissons pas durcir nos semelles de doute.
Devenons l’engrais de l’humidité première.
Je pousserai en toi mon ultime soupir
la fleur de ton amour le parfumera d’éternel.