A l’heure des douces rouilles d’octobre
D’une belle inspiration anthracite, nous faisions un pas
Vers une marche infinie, promenade dans les bras
De nos univers
Enfances
Sensibilités
Rêves...
De ces heures, nous avons aimé l’intime
Feu qui brûlait entre nos âmes
Ces convictions qui en nous, se faisaient flammes
Pour alimenter nos cœurs d’infimes...
Fleurs orangées, herbes courbées
Qui parfumaient nos murmures de soleil
Rivages isolés et mers ennivrées
Qui portaient, loin, nos esprits sans sommeil...
C’est une ode, une prière, un chant d’amour
Pour une Reine océane, qui de ses flots lumineux
Arrive à noyer mes ombres, raviver les feux
De sorts lancés, du haut de sa tour
C’est une ode, une pensée, une lumière
Pour la Femme Océan, qui en ses mers emporte
Les rêves éveillés, pour y sertir les pierres
Colorées de feu, qui ravivent les feuilles mortes
L’heure est à cet éclatant septembre
Qui voit souffler dans tes cheveux, les brises d’ambres
Les vagues d’outremer, mourir à tes pieds
Et les fines pluies emporter, tes larmes passionnées
C’est une ode, une prière, lettres dorées
A celle qui porte "une petite robe de fête"
Dansante, gracieuse au grés de sa "folle allure"
Elle est l’eau, le feu, au senteurs de vents
C’est une ode, une petite pensée, un murmure
Pour la Femme Océan, Elle, venue d’ailleurs
Liés d’âmes que nous sommes, malgré tout
Toi, la Merveille, et moi, l’obscur.
(Entre guillemets, titres de livres de C.Bobin. Fortements recommandés !!).