A l’agonie des flammes, aux heures où l’astre brûlant s’évanouit
Les mains tremblantes, la tête qui tourne à l’approche de Nuit
Sans plus de conscience, sans plus de reflexions
L’encre danse d’arabesques, comme esquisse des pulsions...
Crépuscule...
Mon heure favorite pour jouer
Avec les syllabes insensées
Ou le doux berceau de l’intimité
Qui enveloppe les peines
D’ancestrales caresses déifiées
Oiseau des nuits
Je ne pose mes plumes
Qu’au couchant de l’étoile des journées
Comme les lits bordés, protègent les enfants d’Obscurité
Mes mots d’ombres, sont les pansements des jours passés...
Crépuscule...
Où l’encre noire se confond, avec l’horizon enflammé
Pour mieux se poser sur les feuilles de folies
Je ne veux qu’inspirer, l’air des Nuits les plus aimées
Près de toi, écrire et aimer, jusqu’au profond des lits...
Oiseau de nuit
Je ne sais que planer
Au rythme de vents nocturnes
Où le doux touché, porte l’âme au sublime
Comme les cieux illuminés
Mènent aux belles abîmes...
A l’agonie d’une âme, l’heure est à la combustion
Les mains flamboyantes, la tête qui tourne aux vers de trop
Sans plus de retenue, un cœur en explosion
Mes encres dansent au seul désir
D’une invasion
D’une Reine de passion
Mon Ange, pour Toi, ma dévotion
Mon unique raison.