Loin des mains séparées
sous les rires atroces,
vers notre inséparable
où nous sommes toujours.
Pour le creux des sommeils
ivres de rêves ensemble
vers le paysage bleu
qui respire par nos yeux.
Au centre de ce vent
mélange de nos souffles
vers le chemin parfait
où notre amour vit déjà.
Dans l’arrondi des corps
passionnés par nos ébats
vers l’individu unique
qui porte nos visages.
Enfin, à dos d’étoile
vers nos âmes lumineuses
sous la barrière de pluie
elles marchent par trois,
Toi, moi, nous...