A chacun des silences,
je t’envoie tous mes mots
quand tu caches ton âme
j’ouvre mon cœur à flots.
Mais un jour ma constance,
disparaîtra du jeu
la douceur des “je t’aime”,
durcira en Adieu.
Et tout au fond de moi
la douleur en armure
Donner, toujours donner,
sans retour, la morsure
D’un cœur qui bat pour toi,
sans écho. Je m’épuise,
toujours à espérer
me plier à ta guise.
Tu souffres ? Pauvre amour,
du moins je le suppose !
Combien parfois j’ai mal,
des non-dits qui s’imposent
à mes mots en retour.
Ce mur d’indifférence
Ce mutisme abyssal
a brisé ma patience.
Crois-tu que ne j’ai pas
aussi mes déficiences ?
J’ai tant besoin de toi,
pour calmer ma souffrance
mais tu n’es jamais là.
Pour oublier l’absence
j’ai tant besoin de toi
De toute ta confiance.
Et quand tu me reviens,
je t’ouvre grand les bras
Tristement tu souris,
les mots ne viennent pas.
Tu ne dis jamais rien
toujours c’est le silence,
et pourtant j’en oublie
la douleur, l’impatience.
Je ne peux plus lutter
contre l’obstination
d’un homme qui toujours
cache ses émotions.
Laisse moi m’évader
notre histoire s’achève
Adieu mon bel amour,
Adieu mon tendre rêve.