Peu importe où tu vas, et dans quel appareil,
C’est lumière qui vaut, quel que soit le soleil
A quoi bon tous ces mots s’il n’est aucun message,
Je veux bien la photo qui invente un visage.
Le chemin que je suis est semé de cailloux
Sous lesquels tu me caches de petits mots doux
Ce chemin me suffit, à quoi bon savoir où
Ce chemin me conduit –demandez-le aux fous.
C’est toi qui es source d’où me vient la lumière
Je la vois yeux fermés, aube des paupières
Il suffit que je marche avec le cœur ouvert
C’est vers toi que je vais au rythme de mes vers.
Complétude des corps, complicité des cœurs,
Enlevez les décors, exorcisez la peur,
Ne restera que l’or au tamis de tes doigts
Qui diront sur ma peau ma prière de toi.
***
Mars 2002 – septembre 2005