J’ai visité bien des abysses, obscures et glacées,
Où la lumière est un mythe conté,
Où la solitude vous dévore par petits bouts,
Son jeu préféré, à vous rendre fou...
Alors je ne garde que le souvenir,
De cette lumière sur ton visage,
Pas une caresse, ni un baiser,
Seulement l’ocean caché de tes yeux,
Sans les tempêtes, ni les airs orageux,
Des ombres hostiles de mes rivages.
Je n’ai comme seule raison de survivre,
Que cette lumière dorée qui court sur tes joues,
Parmis tes caresses et tes baisers,
Cette inestimable pierre scellée en moi,
Garde les nuages et les vents froids,
A mille lieues de mes rivages isolés.
J’ai vu en toi des cieux enflammés,
Où ta lumière est une Reine aimée,
Où Sérénité vous berçe de ses mots doux,
Son jeu préféré, à vous rendre fou...