Ce n’était rien
Juste un beau mirage
Que j’avais pris pour un oasis
Et plus encore
Enfin sur cette terre
Le langage partagé
Et puis
A nouveau le grand silence
Il enveloppe tout
Jusqu’au plus profond de mon être
Je n’aurais pas dû y croire
Lorsque l’on a trop soif
Il faudrait pouvoir refuser
L’eau qui comme par miracle
Se présente
Maintenant, je retourne dans mon antre
Ouverte à nouveau la blessure
Je préfère ma solitude
Au moins, elle ne me trompe pas.