Parce que ce soir tu as le cœur chagrin, tu souhaiterais que le monde s’effondre comme un château de cartes, emportant tes souvenirs hors du périmètre obscur de ta sombre mémoire. Tu voudrais qu’une météorite heurte la terre la précipitant vers le néant glacé de la galaxie, vers le chaos.
Parce que ta vie se vêt de brume et que sur ton ciel gris se dessinent les ombres noires du passé, ne vainquant plus ni les mots ni les sentiments dont tu te faisais maître, tu te fermes à tout ce qui t’entoure, refusant de voir l’espérance la plus folle que ton avenir ébauche au travers de mes yeux.
Parce que tu t’avoues vaincu avant d’avoir combattu et que tu baisses les bras faisant de ta vie cet éternel renoncement, je voudrais te prendre la main et t’emmener regarder les étoiles lointaines. Je te dirai les contes qu’elles chuchotent à la lune et que les satellites se répètent en riant et te ferai écouter la musique céleste aussi belle que le plus pur violon.
Parce que ta peine me fait mal, je veux t’offrir mes sept mots d’amour : laisse rêver tes yeux et ton âme.…