Si mourir se conjugue...
(Inspiré de deux chansons d’Anne Sylvestre)
Si étant né d’hier quand son double passant
N’ayant pas l’habitude à tout recommencer
Si il veut bien dire que tous ses mots fuyants
Avaient devoirs en somme interpellant l’aimer
Si mourir se conjugue avec la corde au vent
Sur l’isthme de son âme où il doit naviguer
Impatient à l’instance au moment d’un plein chant
Se meurt le littoral d’une dame mariée
Sa robe s’étincelle il doit marcher devant
Charmer un peu son âge instruire l’initié
Savant, suivre d’un pas le lilas au printemps
Sa main si bien tenue en attendant l’été
Allait pouvoir enfin recueillir un talent
Soumettre son visage à la lèvre puisée
Le bien être semant un duvet pour l’enfant
Qu’en partage deux cœurs la plume pour nuitée
N’étant plus né d’hier se double le présent
Sans être inhabituel de tout recommencer
Les tâches concertées le soleil et le vent
Ont fait pour deux amants leurs plus belles années