Tu as brisé le tombeau de mon cœur,
Envahi le cercueil de mon âme,
Et incendié chaque parcelle de mon être...
Je vis, décharnée et charmée.
Ta froide et cruelle indifférence m’enserre le corps
Et verse dans mes veines un désespoir hystérique qui envoie sur mes lèvres un doux sourire qui devait être une grimace de haine.
L’amour que je te voue, il m’oblige à vivre...
Je suis lasse de te vomir tout ces "je t’aime"...
Les flammes de l’obsession hurlent toujours ton nom
Et ces cris déchirants ne sont que des lames qui, au delà de leurs caresses, me transpercent de chimères.
Cette fièvre, je la connais, c’est celle de la peste dont la bacille refuserait de me tuer.
Fais-le ! Tue-moi ! Etrangle cette vaine et immortelle agonie qu’est ma vie !
Puisque tu ne sais pas te noyer dans mes yeux,
Puisque tu ne crois pas en mon sourire et mes larmes
Puisque tu ne veux pas te blottir dans ma tendresse...
MORDS ! Donne-moi juste la rage de mourir !