Déjà, mon esprit flotte et tangue sur la mer,
S’abreuve d’un voyage aux couleurs de la terre,
Les vagues reflètent le miroir de mon âme,
Qui en secret attire les yeux d’une femme,
La main dans ses cheveux dévoile davantage,
Un petit air coquin tout à son avantage,
A moitié endormis, enfouis sous le silence,
Au fond de moi éclot le plaisir de mes sens,
Lèvres pourpres posées au milieu des joues blanches,
Sulfureux décolleté, délicieuses hanches,
Dans cette vallée fertile aux belles collines,
Y plonge mon regard, quelle beauté divine !
J’ai, en cet instant magique inspiré mon cœur,
La bouche pleine de bouquets de mots en fleur,
Il tourbillonne fort mon désir frénétique,
De toucher là du doigt un rêve si féerique.