Aux heures creuses de la plage,
Elle vient mouiller ses ongles rouges,
Pâle au soleil sans qu’elle ne bouge,
Elle est presque ce mirage,
Mes yeux salivent dès qu’ils effleurent,
Ses courbes légères et oblongues,
Sur le sable fin s’ouvre une fleur,
Quand elle soulève sa robe longue,
Quelle femme belle et sensuelle,
N’imagine sur son corps un parfum ?
"Zanzibar" me souffle t’elle,
Serais-je démasqué enfin ?
Elle sait ma faiblesse pressante,
D’un simple murmure à l’écho du désir,
La promesse d’un baiser à ses lèvres frémissantes,
Qu’à présent je voudrais assouvir.