Je t’ai cherché pendant longtemps
Derrière les murailles de la servitude
Ayant pour seuls amants
Les démons de ma solitude
J’ai crû souvent t’apercevoir
Au fond de ma prison
Mais ce n’était que de viles illusions,
Ma déraison, mon échappatoire
Rongée par le désespoir
De ne plus jamais te revoir
Je n’ai pas su retenir mes cris
Pour tant de passion inassouvie
Mon cœur se meurt de ton absence
Folie ou bien démence
Je ne sais plus si je vis
Ou si le diable m’a tout repris
Si tu entends mon cri
Ne me laisse pas sombrer dans l’oubli.
Mon âme meurtrie
N’en peut plus de sa vie.