Je te vis, je te pleure, je te respire
Tant tu es logée profondément sous ma peau.
Faudra t-il que je la troue, que je l’arrache, que je la saigne
Pour t’extirper de mon esprit ?
Que se cache t-il dans mon thorax ?
Ou es tu dans ma carcasse ?
Dans mes yeux ? Je les crèverai
Sous ma peau ? Je l’arracherai
Dans mes os ? Je les briserai
Et s’il le faut, c’est tout mon être qui s’éteindra pour tuer ton délicieux souvenir
Qui fait de ma douleur mon plus fidèle compagnon
Le regard opaque, j’avance et consume les jours
Dont les cendres brulantes calcinent et font blanchir mes cheveux
Simulacre de vie, je déambule
A travers les sombres couloirs de mon quotidien.
Le combat est perdu, j’affronte le divin
Tu manques à mes mains, à mon corps
A mes yeux, à mes larmes,
Tu manques à mon aurore
Peu importe qu’elle m’aime
Peu importe la fin, la mort ou la douleur
Je ne vis que dans sa longue attente
Je suis mort par ma peur.