Un fol espoir
Des ombres plafonnent sous une lumière,
De pâles lueurs dessinent un visage..
Un visage de glaise
Pour en faire une parenthèse
À inclure dans un ultime chapitre
Des larmes creusent les paraboles
Dans un conte de fées
Se taisent les petits...
Un géant vient d’entrer,
Chiffonnant les espoirs
Il bafoue les illusions
Que la Belle s’était inventées
Sous la blanche lumière s’ouvre une fenêtre
Douce de fraîcheur, elle offre le monde en capture
Délivrant le visage du pli amer
Naisent alors les rayons du soleil pour l’éternité
Le géant perd sa force, devient un nain de fragilité
Les étoiles enfin brillent intensément par la fenêtre
Et enracinent dans le néant du présent
Un fol espoir d’être vraiment aimée.