Ton ego teinte encore mes jours
D’une douceur sans nom.
Chaque mot ayant glissé de tes lèvres
Prend de l’envergure au creux de mes oreilles,
Doucement...
Calmement, je me remets de l’image de ton regard
Fixé vers un horizon aux mille visages.
Et tous ces mots calmant mes maux ainsi que
Ma vie aux rebondissements parfois si sombres.
Tel l’iris de tes yeux, aux couleurs de l’orage.
Un matin d’automne, je me souviens...
Du feu de mes sentiments aux allures immortelles.
Ton ombre, derrière moi, se reflète
Dans la lueur de mes songes.
Tourne la clepsydre vidée de son eau
Par le poids de ton absence.
Le temps a noyé le souvenir de ton sourire éclatant.
Entre souvenirs et attente.
Entre nostalgie et joie latente.
Juste étreindre de nouveau ta voix
Sereine et paisible.
Juste de donner encore un peu de mon cœur,
Et de l’armée de roses qu’il contient.