Je ne voudrais pas que tu te moques
Quand tu la prendras dans tes bras
Que tu dénigres mes paroles
En la serrant fort contre toi
Je ne voudrais pas que tu les cognes
Ces mots cousus juste pour toi
Quand elle rira contre ta gorge
Te promettant qu’elle t’aimera
T’aimera-t-elle dans le silence
Dans ce dénie et ta méfiance
T’aimera-t-elle comme je fais
Sans penser rien te reprocher
T’aimera-t-elle depuis longtemps
En t’acceptant tel que tu es
Et tes ivresses et ta détresse
Et ma détresse en mots caresse
Au futur simple conjuguées
Présentes et sans vindicatif
J’aimerais être quelque chose
Ne serait-ce qu’une parmi les autres
Avoir ta voix qui dans ma voie
Une ou deux fois sur douze mois
Une ou deux fois sur douze, moi
Je voudrais bien qu’on te le dise
Qu’à l’impossible nul n’est tenu
Je ne voudrais pas que t’imagines
Que je n’ partirai pas pour toi
Tu es le seul pour qui j’estime
Qu’il faut savoir faire ce choix
Je ne voudrais pas que tu te moques
Quand tu la prendras dans tes bras
Que tu dénigres mes paroles
En la serrant fort contre toi