Au gré de nos envies sur l’écran porcelaine
l’ordinateur renvoie des mots inattendus
désenchevêtrement, entre passion et haine
variation sentiment sur la toile étendue.
L’amour est un miroir au cristal trop fragile
qui s’enflamme ou se rompt voilant l’imaginaire
les doigts sur le clavier recherchent, malhabiles
et l’icône apparaît, désir élémentaire.
Les mots ont un pouvoir dans leur complexité
ils impriment l’espoir aux âmes solitaires
et leur rayonnement énivre, transporté
par l’hélice des sens, le corps ne sait se taire.
Vague sur l’océan des sentiments distants
ondelettes du temps qui sait inexorable
que demain sera tel qu’aujourd’hui, hésitant
à croire en cet amour qui se dit véritable.