Tonton Georges est parti
Il reste ses chansons
A l’ombre des maris
Il chasse les papillons
Il racontait Vénus
Et dans les soirs d’orage
De cumulo-nimbus
Il chantait les images
Et de Sète au marché
De Brive-la-Gaillarde
Ses chansons ont laissé
Quelques notes paillardes
Ses rencontres mouillées
Ses coins de parapluie
Il les a transformées
En coins de Paradis
Il préférait la mer
Pour ton dernier sommeil
Sachant que Jupiter
N’avait pas son pareil
Et s’il a rencontré
Et rallumé le feu
De l’ondine allongée
A deux pas des flots bleus
Il est le plus heureux
L’éternel estivant
Et le plus amoureux
Des poètes du vent