Petite larme, tu voles sur mon visage
Comme la jeune hirondelle qui s’enfuit entre les nuages.
Brise de printemps, tu es son petit souffle
Et ton si joli nom, sur mes lèvres, s’essouffle.
Un jour, peut-être, derrière les immenses montagnes, les vastes mers, les majestueux cerisiers,
Nous nous retrouverons
Car mon cœur entend ton murmure s’élever entre les blanches fleurs du cerisier.
Nous nous retrouverons.
Oui, le vent me l’a glissé au creux de l’oreille.
Et je tends ma main vers ton doux regard vermeil.
Sèche tes larmes, petit cœur.
Je crois qu’est venue l’heure
Où il est temps de partir
Car je ne puis plus tenir.
Va petite fleur,
Va mourir.
Va petit cœur,
Va mentir.
Car nous nous retrouverons
Et comme avant, nous frissonnerons
Sous la brise du printemps
Et disparaîtra le temps.