Ode d’amour songe ailé
L’amant fougueux contait zélé
Esprit de fleurs, folles promesses
Epris de vous belle maîtresse
Ne soyez point si vengeresse
Ralliez vous à mes faiblesses
Vos yeux dorés veillent mes nuits
Je n’en dors plus j’entends des bruits
Vos pas tenus dans la ruelle
Désir de vous ennui feutré
Le quart de lune est sidéré
Le vent tourne la manivelle
Lassé de vous je vous délaisse
Votre froideur est pécheresse
Qu’il est rageant d’être trahi
Pour un cœur fol aimant et doux
Je n’ai point d’or tel votre époux
Ma bourse creuse a un faux pli
raymonde verney