je rêve d’accoster sur une plage mauve,
de rivages ouatés où chavirent les peines.
je rêve, en aparté, de roses et de guimauve,
de nuages bleutés où m’alanguir sereine.
je rêve d’à-côtés aux allures de fauve
mi-velours mi-acier, et fragrance lointaine.
je rêve, sans après, avant que ne se sauve
le désir insensé des amours incertaines.