Cavalière des songes qui m’investissent,oublieux
D’une sagesse, qui sans hâte, s’esquive sur la dune des naufrages
JEANNE, toi dont la grâce me condamne
A poursuivre sans fin la quête des amoureux
Beauté sauvage ,aux rites étranges, une rose je cueillerais
Afin de te l’offrir, pourpre, dans l’ambrasure d’une lune de miel
Sais-tu que les ombres te craignent ? éffarés
Souvent elles s’abstiennent de paraître frôlant le ciel
Tes yeux brume irisée de volutes fugaces
Ont infiltrés le parvis de mon âme
JEANNE ! toi dont la solitude arbore une bannière
Tu défrayes les ténèbres, ceinte d’un carcan de lumière
Simple et fragile étoffe dont se pare ta jeunesse
Ardente, voluptueuse,ennemie de l’ostentation
JEANNE,toi, dont le sourire est une grâce envolée
Précieux relief d’une sombre passion
MARC
RAYMONDE VERNEY