S’accrocher aux parois lisses de la vie,
Et glisser vers la réalité crue,
Contenir notre désir et attendre,
Parfois emporté par notre élan,
Par notre passion,
Par notre fragilité humaine,
Par l’image de notre mortalité,
Et pourtant attendre,
Endurer et pérséverer,
C’est l’amoureux en nous qui sait,
Et se souvient,
C’est dans l’amant en nous,
Que le bien aimé est évoqué,
Et éveillé,
L’amant en nous prend conscience,
De son éxistence incomplète,
Dans le monde éphémère,
Un croissant qui veut devenir pleine lune,
Une plage qui aimerait être recouvèrte,
Par l’océan,
Un océan qui a une envie irrésistible,
De faire un avec la plage,
C’est la montagne qui languit,
De s’unir un soir avec son reflet,
Dans le fleuve au clair de lune,
Nos désérts n’ont pas de limites,
Nos âmes et nos cœurs n’ont pas de répit,
Le monde n’éxiste plus,
Il devient cendres sur le seuil,
De la réalité,
La raison est morte,
Assassinée par ses illusions,
Et enterrée dans la précarité,
Des images et des traits,
L’univers de l’amour,
N’est pas un passage publique,
Cette voie une fois empruntée,
Tu ne peux pas y faire que passer,
Si tu n’es pas sincère,
Rèste au delà des murailles,
De la cité de l’amour,
C’est un monde de solitude,
C’est une voie à sens unique,
Pour celui qui s’y engage,
Il n’y a pas de retour.
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"C’est l’amour de nous-même qui assiste l’amour des autres ; c’est par nos besoins mutuels que nous sommes utiles au genre humain ; c’est l’éternel lien des hommes."
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