la nuit me permettera-t-elle de lui emprunter son silence ?
le vent se calmera-t-il ?
pour laisser à mes sentiments la liberté de déchainer leur folie.
les mots sont des prisons ;
et les lettres des remparts ;
les lignes:un cheminement lent,complice de la marche invisible du temps.
et au fond de moi,des vagues se dechainent,
avalant les lettres et déchirant les pages,
les mots se taisent,
ils s’abreuvent de l’encre des plumes,et se calment.
au fond de moi des cris,
au fond de moi,un appel à une liberté qui déchire l’espace des étoiles,
qui déchire les frontières de l’univers ;
et mon existence supplante l’histoire du temps ;
elle foule le passé,
et ses moments égalisent les secrets du futur.
comment pourrai-je t’expliquer tout celà mon amour ;
les mots emprisonnent mes sentiments dans un affreux silence ;
les lignes sont limitées.
comment les laisserai-je dissiper mes reves,
et faire de mon amour,des lettres que d’autres ont écrit.
je ne repondrai pas à l’appel des mots,
mais je vais prier,
pour que s’elèvent les vagues des mers,
leur déchainement sera le miroir de mon ame ;
j’implorerai le silence de la nuit,
son calme sera la reponse à ma joie,
et ses profondeurs,un gouffre où se perdront les gouttes de mon bonheur ;
je dechirerai tout ce que j’ai écrit comme mots ;
je semerai au loin tout ce que j’ai ramassé comme lignes,
et je te laisserai partir,avec ma folie ;
parceque là où elle repose,
tes yeux verront avec silence,
tout ce qui se passe au fond de moi,
tout ce que les mots,ne pourront pas te dire avec leur silence.
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