Loin de vous ma jolie
Je dépose sur les secondes qui tintent
Mes pensées animées du doux regret
De ne pas vous voir, ma mie, présente
Près de mon cœur plus qu’attentionné
De récolter vos pulsions qui suintent
Loin de vous ma jolie, voilà gai dans mes yeux
Votre fantôme qui menu se baigne nu
Fortuite vision des douceurs, elle dérange
Et mon esprit sourit à cette amante vue
Dans son là déclenche vif mon désir précieux
Vos mains délicates à la touche de soie
Enrubanne mon corps qui assidu se pâme
À la tendresse de vos doigts sublimes
Ils tracent votre chaleur en douces alarmes
Qui transpirent d’ondulations au long de mon moi
Je tisse un nid soyeux au fond de mon âme
Pour recueillir le parfum gentil de vos sens
Et m’abreuver fougueux de leur suc inviolé
Je me saoule tendre à ce breuvage d’encens
Pour oublier dément votre absence Madame
Mais vous serez présente, auprès de mon toit
Je ne veux plus rêver, mais ardent vous aimer
Ôtez moi ! Cette maladie qui fastueuse me ronge
Aimer, aimer et encor d’un éternel vous aimer
Que votre corps sape le rêve de mon sage émoi.
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