Un, deux, trois, je ferme les paupières
Les étoiles scintillent dans le reflet de l’onde.
Je me repose dans tes bras
Sur l’herbe blanchie par la lune.
Aucune parole ne vient faire frémir nos oreilles
Touchées par le silence
Que nous offre cet instant de lumière.
Quatre, cinq, six, j’ouvre lentement les yeux.
J’ai fait un rêve qui m’a rappelé ton absence.
Mais le souvenir que j’ai gardé de toi
Me réchauffe le cœur.
Car il m’a apporté chaque jour la volonté
De lutter contre la souffrance.
Tu as fait de mon désert une forêt dense.
Nous avons marché ensemble sur
Des chemins obscurs et caillouteux
Avec pour seuls repères les traces de nos pas.
Aujourd’hui je peux t’offrir
Des rêves par bouquets
Car ma peine s’est envolée
Comme une feuille dans le vent.