Mes chagrins
Mes chagrins en cortège s’éreintent
Au creux profond de mes mains ceintes
Sèment la douleur de mon pétulant amour
Dans la litanie de ses lettres défuntes
Qui résonnent au ciel du désespoir vautour
Prostré sur le canapé morne de mes rancœurs
J’attendais dans la sagesse la missive collusoire
Celle qui vous soulage de toutes vos viles peurs
Et vous sort gai, de la nuit des ombres noires
J’aurai tronqué le tintamarre des pompiers
Celui qui preste, vous alarme d’une embûche
Contre la fin d’une vie du prude amour outragé
Dans mon sommeil des horreurs en ribambelle
L’oreille penchée sur mon réveil, vole une étincelle
Oh beau rêve : « Elle t’aime de passion éternelle »
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