La lune m’offrit une rose jaune aux armoiries de la st valentin
Cette rose rouge de confusion m’ensorcela il est certain
Ambivalence extrême mon cœur fugua vers des odes enflammées
Soupir, caresse d’une tristesse qui s’étiole et se repent
La lune m’avait distinguée, de mon âge la sentence fut abrogée
De cette étreinte isolée je pris l’envol vers de douces pensées
Mon attente fut à la rencontre de cette valse d’été
Cette rose dont la robe cueillait les espoirs désuets
Me rajeunit de précieux oublis, poussière transhumée, flatulence
Nocturne, je déambulai tenant ma rose par la main
J’arpentai le labyrinthe des désirs, grince le portail de ans
Je souffle mes bougies j’efface la mémoire de ma venue
La st valentin apposa son sceau sur mes souffrances périmées
Ma rose jaune fleurait des effluves moirés
Fête des amoureux, je le fus de cette rose
D’une passion soudaine je me pris pour les roses lunaires
Raymonde verney