Il est des sommeils féconds,
Qui par le rêve,
Mais est ce bien le rêve ?
Nous entrainent vers des contrées,
Que le corps nous empêcherait d’aborder,
Des contrées qu’aucun oeil n’a jamais vu,
Qu’aucune conscience ne peut imaginer,
Il est des matins où les yeux,
Brillent de milliers d’étoiles,
Feuilles de printemps naissant,
Sous la brise mouvante,
Scintillantes de rosée matinale,
Sous la douce lumière du soleil,
Tapies contre l’écorce,
Elles chantent l’amour ivre,
Ton amour est sur moi,
Comme un voile protecteur,
Aimant la feuille et la rosée,
Ô toi n’es tu caché,
En chacune de ces manifestations,
De la beauté,
Mon cœur est un,
Car c’est encore toi que j’admire,
Et que je désire en ta création,
Tu es la beauté
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Il est dans la nature de l’amour qu’il flue et jaillisse de deux qui ne sont qu’Un. Un en tant que Un ne produit pas l’amour. Deux en tant que deux ne produit pas l’amour. Mais Deux en tant qu’Un produit nécessairement l’amour conforme à sa nature, pressant, ardent.
JOHANNES ECKHART