Je ne vais nulle part
Assise sur le banc
Je suis
J’ai si peur des vagues
Que j’oublie Vincent
Et la moiteur du ciel
Les enfants jouent
Le sable entre les doigts
Autour des palmiers
Février a toute sa sève
Son goût de fraîcheur
Et ses cruautés
Où est mon amour
M’aime-t-il encore
Par de-là les mots
Je le cherche du regard
Dans la lenteur de l’été
Le vif de ses yeux
Je t’aime me souffle-t-il