Viens ne reste pas là
Te voilà sur les genoux de ma bonne pensée
Et mon esprit te berce attentif au bel espoir
Non, je ne peux te perdre toi ma tendre aimée
Que ne t’ai je pas donné sûr, au-delà du devoir
Reste la colombe du grand arbre de ma folie
Qui veillait pour picorer altruiste mes lèvres
J’en conserve, heureux, les miettes hardies
Qui coulent comme le nectar du riche orfèvre
Que ne te plaise mon corps ! Il sera meilleur
Je le serti de ce miel succédané à ton envie
Je le parsème du pollen royal de ma douceur
Il saura te saouler assidu, à tous mes désirs
Mes mots, levain riche de la liqueur de mon âme
Te chanteront d’affriolantes danses mystiques
Où tu puiseras tes réponses en douces tirades
« Que toi ! Eternité de mon amour… », C’est chic
Mes sens je les dope royal d’un infini serment
Te donner, te dissoudre sagace en mon corps
Sans répit jusqu’à ta placidité très simplement
Pour que tu t’endormes sans aucun désaccord
Viens, ne reste pas là, tu n’es pas encore repu
Jette l’ancre et assure les vagues qui refluent
Réveille ta sirène et corne fort pour offrir ton obole
Tu vois, comme promis, je reste ta sage boussole.
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