Voilà que minuit sonne
Oh ma petite amulette, il est instant chouette
Ecoute les derniers pleurs, de cet an brimant
Disparues demain nos disputes ; sous la couette
Envolés nos mots austères comme air gênant
Mon grand amour écoute-le ; cet an nouveau
Il sonne à notre porte, voilà nos étrennes
C’est un baiser, à notre paix du renouveau
Quand tes mille caresses se mêlent aux miennes
Voilà que minuit sonne, allons nous réconcilier
Au profond, de nos tendres envies rajeunies
Enchaînes-moi, à la prison de tes bras libérés
Couvres-moi de tes lèvres, au parfum d’infini
Recouvre ce premier jour de ton grand drap
Que tes yeux lumineux embrassent l’an neuf
De toutes ces folies ; où pressée tu te blottiras
Pour jouir de l’amour affilié à mes grandes œuvres
Je ne pleure plus mon amour, le bonheur me sourit
À ta vie, a ma vie, dans ses nouvelles tendresses
Je me presse, merci le temps malsain là qui se fuit
Bonjour à l’amour, loin, très loin de toutes tristesses.
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