Lorsque j’étais bébé et toi une jeunesse
Je te reconnaissais au seul son de ta voix
Et, de mes mains tendues, je quêtais tes caresses.
Quand j’y songe aujourd’hui, j’en pleure quelquefois.
Je te reconnaissais au seul son de ta voix.
Plus tard, jeune bambin, tu chassais mes tristesses...
Quand j’y songe aujourd’hui j’en souris quelquefois,
Car je courais vers toi à la moindre détresse.
Plus tard, jeune bambin, tu chassais mes tristesses...
Et nous riions en chœur tous deux, en tapinois.
Tu as créé, pour moi, une belle jeunesse,
Quand j’y songe aujourd’hui, j’en frémis quelquefois.
Car nous riions en chœur tous deux en tapinois,
Et tu chantais beaucoup, et tu chantais sans cesse...
Quand j’y songe aujourd’hui je chante à chaque fois...
Maintenant que, vieillard, je songe à ta jeunesse...