Ce soir un goût amer s’immisce sur ma page.
Peu à peu le regret gentiane mon esprit,
Gâte mes souvenirs du vin de duperie
En faisant miroiter des Si couleur mirage.
Comme un vieux super huit, défilent les images :
Une rue des remparts - et toi qui me souris-
Visages dans le flou et l’amour désappris.
L’amertume s’inscrit en pervers sous titrage.
Le perfide cafard, qui noircit le tableau,
S’ingénie à créer de plus beaux scénarios
Une vie sans accroc – Hollywood grand écran.
Chimères lâchez moi ! Aucun de vos appeaux
Ne vaut ma belle histoire, aujourd’hui il me faut
Apprécier le passé et goûter le présent.
01/10/08