Sous un ciel crépusculaire
Aux nuées rougeoyantes et denses,
Marchant d’un pas peu spectaculaire,
Une ombre lasse,s’avance.
Lentement,péniblement,
Comme sortant de l’imaginaire,
D’un rêve de tourments,
Elle émerge de l’hiver.
Cube de glace qui fond,qui s’use,
Laissant apparaître comme on dessine,
En contre-jour,sur clarté diffuse,
Une forme que l’oeil à peine devine.
Elle rampe,elle se traîne.
Elle s’essouffle,elle se contorsionne,
Elle glisse,elle peine,
Elle se débat,elle bougonne.
L’angoisse monte soudain,
M’entortille,telle une treille.
Je suis sur le déclin...
Je me réveille...