Vieille échoppe du temps où gisent nos mensonges
Dans des placards bancals, au vieux bois vermoulu,
Bazar désaffecté d’un passé révolu,
C’est là que j’ai caché la clé de tous mes songes.
Vieille boutique en bois que le silence ronge
Tout au long des soirées aux rêves dissolus,
Tout au long des veillées de silence absolu,
C’est au fond de mon cœur que tes racines plongent.
Sur tes planches de bois, les souvenirs rangés
En ligne, en vrac aussi, en sacs ou en rangées,
Attendent que je passe emprunter leur mémoire.
En joie, ou en chagrin, comme un vieux troubadour,
Chacun d’entre eux s’en vient me conter son histoire,
Et je m’endors bercé de leur chanson d’amour...