Les longues nuits enveloppent nos longs hivers
Où l’on s’attend sous le porche vétuste de la vie
Et les cœurs battent au rythme de notre univers
Et les cœurs et les pieds battent et frappent sur ce parvis
Qu’y a t-il de l’autre côté pour espérer ainsi ?
Y a t-il d’autres vies aussi ?
Un homme pousse un chariot de cartons
Ses loques et sa longue barbe traînent au sol
Il ne nous regarde pas, il va construire sa maison
Plus loin, là bas près de la rigole.
Dans nos si petits jours qui font nos si longues nuits
La pavé luisant ne reflète plus la lumière infinie
Il y a plus de pleurs dans nos rêves que de rêves en fleurs
Il y a plus de pluie dans nos esprits que d’esprits qui ont peur.
C’est la vie…