Le soleil monte,monte,
Dans le ciel d’acier.
Ses rayons chauffent,sans honte,
La nature qui tremble,asphyxiée.
Sur la route des vacances,
L’asphalte brûle et fond.
Dans les voitures en partance,
Les estivants souffrent,la "clim à fond".
Dans les chaumes asséchés,
L’oiseau pépie et cherche l’eau.
Du lever au coucher,
C’est le halètement de bec des moineaux.
Dans les maisons de retraite,
Les personnes âgées s’endorment,
Oubliant,tout d’une traite,
De boire l’eau de la survie,la norme.
Dans le ciel qui s’assombrit,
Les yeux éperdus guettent
Un orage qui tomberait en pluie
Et raffraichirait l’air,une fête.
La nature qui n’en fait qu’à sa tête,
Apporte le trop,en froid,en eau,en chaleur.
Terre inhospitalière,lieu de quête,
Du bonheur et de l’absence de peur.
C’est dans l’adaptation
Que la survie est possible.
L’homme devra,en invention,
Créer une bulle,où il n’est pas la cible.