Le sol est en coton
et j’avance à pas lourds
espace sans horizon
pas d’issue de secours
et je hurle sans voix
perdue dans le brouillard
plus de rail plus de voie.
je dérive au hasard
et la folie me guette
au fond du labyrinthe
je la vois, et me jette
dans sa gueule abjecte
Ristretto janvier 2008