Déjà les murs du temps crevassaient le silence,
Et, sous les gazouillis, un flot de pleurs sourdait.
Là-bas, dans le lointain, d’obscurs rayons dardaient.
Sous les cyprés bleutés transparaissait l’absence.
Sous les pas s’entrouvraient d’hésitantes latences...
Et dans des constructions détruites à jamais
Se murait l’éternelle impuissance des faits,
Comme vains bibelots adornant les crédences.
Champs de marbre où trônaient des stèles érodées
Par les griffes du temps sur des cœurs poignardés,
Où se mouraient sans fin les souvenirs des jours...
Sous des masques cireux aux tempes desséchées,
Séquelles de la vie, épaves de l’amour,
Déjà se profilait l’étrave du Nocher...